#LaPlace2025 : Qui est Anna Favi, artiste et membre de Majestart ?

#LaPlace2025 : Qui est Anna Favi, artiste et membre de Majestart ?

Yann : Bonjour Anna

Anna : Bonjour Yann

Yann : merci de nous recevoir chez toi, je vois que tu nous as préparé en plus un beau patchwork de ce que tu fais 😄

Anna : Oui, je suis venu accompagnée

Yann : Super ! Alors, Anna, est-ce que tu peux peut-être te présenter pour ceux qui ne te connaîtraient toujours pas ?

Anna : Oui ! Je m'appelle donc Anna Favi, j'ai 28 ans, je suis graphiste à mi-temps et artiste l'autre moitié du temps, c'est chouette d'avoir les deux, c'est deux choses que j'aime vraiment, et puis j'exprime des choses différentes dans l'une et l'autre mais voilà.
J'habite à Lyon, plus précisément à Mezieux, une petite ville en banlieue lyonnaise mais très agréable toutefois.
Voilà, j'ai la chance de pouvoir vivre en partie de de ce que j'aime faire donc ça c'est vraiment un privilège.

J'ai fait des études d'art appliqué, c'est un autre mot pour dire design.
Du coup, dans mes études, on avait tout un tas d'ateliers en même temps que des cours plus appliqué, par exemple avec les ordinateurs; et des choses dans des projets fictifs mais en même temps concrets.
On avait ces projets de design, on avait aussi tout un tas d'ateliers de pratique manuelle. Et du coup c'est comme ça que j'ai découvert la linogravure qui est une des pratiques que j'ai au quotidien.

Puis après, j'ai complètement oublié, j'ai fait mes études, juste de graphisme et puis j'ai ouvert mon entreprise. Je faisais essentiellement des images numériques et puis à force de revoir des ateliers à droite à gauche pendant des vacances ça me titillait.
Je me disais j'en ai un peu marre de l'ordi, j'ai envie de faire des choses avec mes mains, j'ai envie de faire des choses qui viennent de mon intérieur et et du coup j'ai pas vraiment cherché mais on va dire ça c'est il y a une porte qui s'est ouverte, et je me suis dit, allez vas-y j'essaye.
Et du jour au lendemain j'ai fait 15 linogravures d'un coup, que j'ai montré dans la foulée, enfin que j'ai exposé même dans un endroit de manière permanente.
C'est comme ça que j'ai commencé en fait, j'avais pas prévu, ça s'est fait comme ça.

Yann : ça s'est imposé à toi...

Anna : Ce n'est pas venu de nulle part parce que j'ai connu la technique mais oui, c'est venu comme ça, puis ça a commencé.Après, au fur et à mesure des années des mois j'ai un peu plus abouti mon style, des choses que j'aimais plus, les sujets dont j'avais plus envie de parler.

Pour terminer j'ai découvert une autre pratique qui s'appelle le cyanotype que j'ai ajouté dans mon carquois. Je joue entre les deux, linogravure et cyanotype.
Je fais ça chez moi, j'ai des occasions de montrer cela à des ateliers, des marchés de créateur, des expositions, et puis via les réseaux sociaux aussi.
Mais voilà j'essaie en tout cas et je prends plaisir à faire, c'est surtout ça

Yann : Est-ce que tu peux expliquer en quelques mots ce qu'est la linogravure et le cyanotype ? Le procédé de fabrication, comment on fait ?

Anna: Oui, je pense que les images, c'est ce qui parle le mieux, donc je montre en même temps que je parle.
[...]

Alors, la linogravure, ça consiste en graver une plaque de linoléum. Le nom vient de là.
C'est une plaque qui est faite à base de lin, c'est pour ça que ça s'appelle linoléum, et c'est un peu l'ancêtre des linos qu'on utilise pour les revêtements de sol aujourd'hui.
C'est essentiellement du plastique mais au tout début ça ressemblait un peu à ça.

Et du coup voilà, c'est une matière un tout petit peu épaisse dans laquelle je creuse avec un outil qui s'appelle une gouge.
De sillon en sillon on dessine quelque chose et après c'est comme le principe d'un tampon en fait : j'enduis d'encre cette plaque et ensuite, en pressant contre du papier, j'obtiens des tirages et je peux renouveler à l'infini en fait autant que je veux.
Puisque une fois que j'ai gravé la matrice, il suffit plus que d'ancrer et obtenir des tirages, voilà.

Du coup ça c'est la petite encre que j'utilise, une encre un peu visqueuse pour que ça s'applique vraiment juste sur la surface.

Ce qui est rigolo avec cette technique, enfin, rigolo... c'est que ça demande une gymnastique intellectuelle, il faut penser les choses à l'envers pour écrire notamment si on veut mettre des messages.

Mais aussi un dessin, parfois on le pense dans un sens dans notre tête ou quand on le dessine.
Voilà, j'ai appris du coup à graver à l'envers de ce que je veux vraiment obtenir.
En fait là où on creuse, les parties qu'on évide, c'est ce qui va rester blanc.
Donc finalement, ce qu'on ne touche pas, c'est ça le motif.
Donc c'est aussi ça la petite gymnastique mentale

Yann : D'accord ! Donc ça, c'est la linogravure. On peut se le procurer n'importe où ? Est-ce que tu as des tips ou des choses comme ça ?

Anna : Oui, en fait maintenant, c'est devenu hyper accessible. Dans n'importe quel magasin de Beaux Arts donc tous les magasins où tu trouves n'importe quel genre de peinture, pinceaux, matériaux pour faire toutes les pratiques artistiques, il y aura presque systématiquement un rayon linogravure où tu trouves toute la petite panoplie d'outil, voilà.

Et est-ce que j'ai des tips... Oui, j'ai des tips !
Il y a une version qui est censé être plus simple que le linoléum d'origine qui est un peu plus plastique et en fait pour moi c'est l'enfer ce truc.Parce que, quand tu creuses, comme c'est plus élastique parce qu'un peu plastique, le sillon que tu viens d'enlever, il reste attaché à ta planche en fait donc à chaque fois tu es obligé de décrocher comme ça.
C'est assez insupportable à l'usure donc je recommanderais pas forcément le lino qui est censé être facile. Peut-être que ça le sera pour d'autres ?
Mais pas pour moi...voilà.

Du coup voilà par exemple une linogravure. c'est justement le tirage de cette matrice-là.
Mais je montre d'autres comme celle-là, par exemple où j'ai moins créé de motifs : On peut écrire des choses aussi.

Yann : les océans de mon cœur...c'est trop bien !

Anna : Puis après, jouer sur des tailles aussi plus ou moins grandes.
Donc voilà, ça c'est pour la linogravure. Du coup la deuxième pratique s'appelle le cyanotype. Cela vient du mot cyan. Du coup on obtient des choses bleues encore une fois. Pour la linogravure c'est un choix, je pourrais utiliser n'importe quel encre.Mais pour le cyanotype c'est incontournable, ça fait partie de la chimie, c'est comme ça, ce sera toujours bleu, ou bien c'est une autre technique similaire, mais le cyanotype, ce sera toujours bleu.En fait, c'est de la chimie, on est un peu en mode laboratoire. C'est une solution avec ces deux produits qui ont des noms un peu alambiqués. Si tu veux tout savoir, ça s'appelle du férite ammonium citrate et du potassium fécianide, tu mélanges les deux, tu obtiens une petite solution que tu badijonnes sur du papier ou du tissu ou en fait n'importe quel support mais en tout cas voilà on va dire du papier.Tu badijonnes ça sur ton papier et en fait après on peut poser ce qu'on veut dessus. Le but, c'est d'obtenir des empreintes parce que cette solution est photosensible. Donc dès que tu l'exposes au soleil, à la lumière du soleil, elle change de couleur.Donc admettons que je pose ma main sur cette solution, tout ce qui n'est pas masqué par ma main va changer de couleur, alors que là où j'ai posé ma main je vais finalement retrouver la couleur du papier ou de mon support. Moi, j'utilise des plantes. alors j'ai mon herbier, je sais pas,les fameuses fougères marchent très bien parce qu'on a des formes très découpées. Mais j'ai tout un tas de petites plantes que je récolte au fur et à mesure de mes promenades, de la rue. [attends je cherche les pages intéressantes].Mais ce qui est chouette, c'est que avec les plantes, tu as des silhouettes très découpées et parfois très fines. Et puis bon, l'environnement naturel, moi ça me parle aussi.Donc ce que j'essaie de faire c'est une espèce de dentelle à partir de toutes ces feuilles que je récolte, et je trouve que c'est une manière de rendre hommage en fait juste à la beauté des détails de la nature.Parce que toutes ces plantes, avant, je les remarquais pas du tout, je les avais jamais vues.Et depuis que je pratique le cyanotype, je fais attention un peu partout où je vais. D'en mets dans un petit livre, un flyer, et puis je ramène ça chez moi, et voilà !Du coup j'ai appris à regarder beaucoup plus la nature, et je trouve que c'est une chouette collaboration avec la nature.Je continue le process ?
Yann : Oui vas-y
Anna : Une fois qu'on a enduit sa feuille puis poser ce qu'on veut dessus, pour moi des feuilles, enfin toutes ces petites choses naturelles, on pose ça au soleil.Le soleil modifie la couleur avec la chimie, les UV.En fait une certaine partie des UV changent, et après il y a une dernière étape où ce qu'on a obtenu, on le plonge dans un bain d'eau.Et c'est l'oxygène de l'eau qui va à nouveau opérer une petite chimie, et faire devenir bleu tout ce qui a été touché par le soleil, et retrouver le blanc du papier là où finalement c'était masqué par des choses.Donc par exemple derrière cette feuille que j'avais posé, on retrouve le blanc du papier mais partout où je n'avais pas posé de feuilles, on a vraiment le bleu qui est apparu avec la chimie.

Yann : D'aaaaccord !

Anna : Et voilààà donc je m'amuse.[waouh t'as sauvé mon oiseau]sur des plus ou moins grands formats.

Yann : trop trop beau !

Anna : Récemment j'ai testé aussi sur tissu des choses plus grandes tu vois. Qui peuvent faire la taille de ... Bon, pas autant.Mais j'aimerais bien en tout cas. Là je montre une chute, mais c'est quand même le même principe quoi.

Yann : Punaise trop bien

Anna : Voilà voilà voilà en gros

Yann : Qu'est-ce qui t'a poussé à vraiment choisir ces deux arts comme tes deux principaux ? Est-ce que tu aimerais évoluer vers d'autres choses encore ?

Anna : Ben je pense que pour l'instant, j'en ai pas fait le tour et j'ai l'impression que j'ai encore des choses à trouver.Tu vois, par exemple, le tissu c'est très récent que je commence à faire ça. J'ai envie d'essayer du plus grand format aussi. Donc pour l'instant, je reste sur ces deux techniques, pour moi c'est plus facile de faire un un petit choix au début. Enfin c'est-à-dire d'être restreint.Par exemple le bleu, la linogravure, et bien déjà là-dedans, il y a tellement de choses à explorer et de choses à trouver que ...voilà, j'ai pas encore envie d'ouvrir trop les vannes, même si je pense pas que je ferai ça toute ma vie à un moment donné j'en aurais marre.

Yann : De la contrainte naît la créativité.

Anna : Voilà pour l'instant, j'en ai pas marre, et j'ai encore envie de chercher des choses donc je vais continuer.

Yann : D'accord d'accord. Est-ce que tu aurais des choses peut-être à recommander à des artistes qui veulent se lancer ?

Anna : Oui. C'est important de faire vraiment ce qu'on aime et et de se donner les moyens d'essayer des choses, sans être tout le temps focalisé sur la contrainte financière.Alors oui, on est obligé pour vivre, et moi c'est en partie pour ça que j'ai un mi-temps aussi de graphiste, qui me permet d'explorer d'autres choses de l'autre côté.Mais voilà, on a qu'une vie, il faut essayer des choses maintenant, même si elles peuvent être un peu risquées, même si parfois on a des avis contraires, des gens qui pensent que c'est pas raisonnable, rationnel.Voilà, moi je pense qu'il faut vraiment essayer les choses, et pas toujours dans une une objectif de rendement.C'est d'abord du plaisir et de l'expression. Si on est à fond dans ce qu'on fait, si on aime ce qu'on fait, si on en est passionné, ça va toucher d'autres personnes, et c'est là qu'après il peut y avoir du rendement parce qu'il faut pas non plus exclure la question financière.Mais voilà en tout cas pour moi c'est d'abord oser, essayer des choses, et prendre plaisir à les faire. Et c'est pas naturel, faut se le rappeler régulièrement parce que des fois on peut continuer de faire machinalement.

Quand je produis des cyanotypes, je sais pas, je peux juste oublier que en fait je suis en train de faire ce que j'aime, et que à chaque fois que je prends une feuille, que je la choisis, que je la pose, que je fais toute ma petite chimie, tout cela, il faut que je me rappelle "prends conscience et prends plaisir de chaque instant que tu es en train de passer parce que c'est vraiment ce que tu aimes" et pas faire les choses systématiquement.
Juste remettre vraiment le plaisir au centre de la pratique.
J'aimerais bien évoluer vers plus d'art plastique et moins de graphisme, encore que, dans ma manière de composer les choses en fait, c'est toujours un peu lié. Enfin, je sais pas.J'ai appris la typographie en graphisme, bah en fait ça va aussi ressurgir dans mes linogravures par exemple. Donc c'est pas non plus ultra dissocié.Mais oui, j'aimerais bien en tout cas que la pratique plastique prenne le dessus, et que ça fonctionne suffisamment pour en vivre.Mais je suis très souple je pense sur mes attentes. Chacun fait comme il veut, et moi je suis assez contente finalement de de pas avoir eu beaucoup d'attente sur ma pratique, qu'elle soit venue comme ça, que du jour au lendemain j'en ai fait 15, puis je suis allée là puis après là, et voilà au moins ça a fait que j'avais pas de frustration de vouloir à tout prix que ça marche. Que si dans 2 mois, j'ai pas réussi à vendre tel truc... Enfin bref, du coup j'ai été beaucoup plus juste disponible pour ce qui se présente, et pour ce qui se présente pas aussi. Et puis c'est juste pas grave en fait.Voilà. C'est quand même grâce au graphisme que je peux prendre des risques sans qu'il soit rentable dans la partie art plastique, et ce tandem permet justement que le plaisir reste dans la partie art plastique.donc je suis pas encore prête à le lâcher.Mais voilà si un jour le côté plastique se suffit, tant mieux. Peut-être que je ferai toujours un peu d'ordi comme ça, mais enfin en tout cas j'ai pas de timing précis.Et si ça vient pas je pense que je serai pas déçu. Et ça, c'est important parce que ... On a des rêves.Évidemment, il faut les considérer et chercher à aller dans cette direction-là.Mais parfois, en plus des rêves, on va se mettre plein de contraintes qui sont aussi bien sociétales que l'image qu'on veut avoir de nous-même ou celle qu'on veut renvoyer aux autres...Et tout ça en fait, ça va mettre des frustrations et de la tension dans juste le rêve et le plaisir. Et je trouve ça dommage, voilà.Pour le coup je pense que je suis assez contente quand même de pas être trop en tout cas de pas avoir de la frustration et je pense que ça vient du fait que j'ai pas trop d'attente et que je me laisse juste conduire on va dire.

Yann : Où est-ce qu'on peut voir ce que tu fais (à part en venant chez toi ;)) ?

Anna : Alors vous pouvez venir voir chez moi, ahah. Mais sinon j'ai une boutique en ligne qui s'appelle juste mon prénom mon nom donc annafavi.fr.Si vous marquez Anna Favi, on me trouve.Puis après juste à des occasions d'exposition, des marchés de créateur ou des ateliers, parce que je fais aussi des ateliers.Sinon c'est via les réseaux sociaux et pareil c'est le même nom prénom voilà.
Yann : Anna, tu es chrétienne aussi. Comment la foi influe sur ton travail ?
Anna : Je pense que dans tout ce que je fais ce qui m'intéresse profondément c'est de transmettre quelque chose d'être comme un vecteur.Transmettre quelque chose qui vient de Dieu aux autres.Et puis, en même temps que je le fais, en fait à moi aussi des fois.Mais en tout cas j'ai envie de montrer une partie de Dieu dans ce que je fais.Ce qui me touche beaucoup, c'est la paix intérieure. C'est quelque chose qui se retrouve un peu dans dans tout ce que j'essaie de produire.

Dans mes moments de réflexion avant de créer, je cherche vraiment à me brancher à Dieu. Et voilà, c'est lui qui télécharge des idées des envies tout ça alors c'est un schmilblik, ça vient de moi aussi, ça vient des deux en même temps...

Mais en tout cas j'ai envie de faire des choses qui parlent de lui et qui parlent de sa paix à lui, qu'il veut vraiment nous donner à chacun, à chacune une paix, qui ne dépend pas forcément de ce qui se passe autour de nous. Qui nous fait nous sentir bien, et qui nous donne envie aussi juste d'être, de vivre au quotidien.

Donc j'espère que dans ce que je produis il y a des empreintes de Dieu à droite à gauche. Et que parfois ça touche les gens sans qu'ils s'en rendent compte.Parfois ça les touche, et on voit aussi un message divin enfin quelque chose de spirituel derrière.Et ça c'est je crois que c'est la plus belle récompense : quand il y a des personnes qui me disent ... On m'a déjà dit qu'une personne avait vécu une guérison en regardant un de mes tableaux. Ça, c'est le meilleur cadeau, quoi ! C'est trop bien ! Enfin voilà.

Yann : Waouh j'avoue

Anna : Ouais en en tout cas que ça lui avait parlé par rapport à un souci et que ça l'aidait à régler la chose en tout cas voilà.

Yann : OK. Anna tu fais aussi partie de Majestart. Qu'est-ce qui t'a donné envie de de faire partie de Majestart ?

Anna : ça fait un moment que je connais Majestart mais de loin et nos chemins se sont vraiment croisé l'année dernière au moment d'une exposition qui s'appelait Fratelli tutti, une exposition sur la fraternité au collège des Bernardins à Paris et du coup c'est vraiment comme ça que j'ai rencontré les personnes de Majestart et moi j'avais pas l'idée en fait que je pouvais intégrer l'association c'est les personnes de l'association qui sont venues toquer à ma porte et pour moi c'était c'était presque une évidence en fait que bah oui je suis enfin j'aime j'aime beaucoup pratiquer voilà dans mon dans ma bulle mais j'ai tellement envie de pouvoir partager avec d'autres et puis après de créer des projets à plusieurs et puis que ça puisse voilà être une émulsion collective au-delà même des membres de l'association ça me parle 100 % donc quand Majestart enfin quand on s'est parlé voilà pour intégrer l'association pour moi c'était presque évident que oui c'était une bonne idée voilà comment ça s'est fait

Yann : d'accord et ben j'espère que tu es contente d'être parmi nous !En plus de tout ça, tu participes à La Place. Est-ce que tu peux, sans trop en dire nous teaser un peu sur ce que tu vas présenter et pourquoi tu as choisi ce que tu vas présenter ?

Anna : Alors la vérité c'est que c'est pas moi qui l'ai choisit c'est la commissaire qui est venue vers moi et qui m'a qui m'a dit ce qui lui enfin ce qu' ce qu'elle avait envie de montrer à la place mais je suis très contente de montrer ce qui va être montré à la place parce que c'est les choses les plus fraîches que je viens tout récemment de d'aboutir et c'est justement ce dont je te montrais un un brouillon tout à l'heure voilà ce que je vais présenter c'est uniquement du cyanotype et ces oiseaux qui sont dans un mouvement comme ça qui vient d'en haut et qui descend vers le bas donc peut-être du ciel vers la terre et qui porte plein de choses en eux en fait toutes ces petites feuilles toutes ces petites branches et voilà ce que je vais présenter et je suis très contente de le montrer parce que ben j'ai hâte d'avoir des retours dessus j'ai hâte de d'être aussi enfin je sais que je ferai partie d'un ensemble qui s'appelle les êtres ailés et que dans cet ensemble du coup il y aura plusieurs choses autour de ces soit oiseaux anges ou autres mais en tout cas voilà ça va être une espèce de collection d'ensemble et ça c'est cool aussi de participer à un truc plus général et la place en fait ben avant cette occasion-là moi je connaissais pas donc en fait ce sera une première pour moi et enfin même si ça existait pas sous cette forme avant sera la première fois que je fais partie de ce réseau et que je viens dans ce cette ce rassemblement et bah je suis très contente de de cette occasion de montrer et puis de d'en discuter avec les gens et de voir comment ça réagit chez les uns les autres voilà

Yann : OK, d'accord. D'autre part, qu'est-ce que tu souhaiterais transmettre aux personnes qui nous écoutent ou nous regardent ou nous lisent ?

Anna : et ben venez à la place venez à la place parce que c'est je pense une rencontre où on en prend plein les yeux plein les oreilles au sens positif évidemment mais entre les arts visuels la musique et tout ce qui va être discuté les ateliers et tout ça je pense que c'est une super occasion de vivre plein de choses ensemble et après de repartir avec cette énergie à déployer dans des projets artistiques mais ouais je pense que c'est aussi un grand événement de louange en fait parce que il y a pas que la musique pour louer Dieu mais il y a aussi toutes les expressions et du coup le fait que il y en ait plusieurs qui soient rassemblés à ce moment-là moi je trouve ça génial de voir plein de manières d'exprimer son amour pour Dieu et puis voilà ce que c'est que la vie chrétienne et voilà c'est un événement stimulant donc moi j'ai hâte d'y être et j'espère que vous aussi et que toi aussi

Yann : moi aussi

Anna : Oui, je me réjouis vraiment !

Yann : Et bien, merci beaucoup pour le temps que tu nous as accordé et on vous attend aussi nombreux sur le stand Majestart où on fera des permanences pour vous recevoir et vous présenter le collectif.Merci pour le temps que tu nous as accordé et puis on se réjouit de de vous voir tous bientôt très nombreux à La place ou sur d'autres événements.

Anna : Merci Yann

Yann : Merci, à bientôt

#Jingle de fin